diumenge, 7 de novembre del 2010

UN ESDEVENIMENT------- PER A NO PERDRES...

dimarts, 16 / novembre a les 09:00 - 24 novembre a les 14:00

LlocCAMBRILS- TARRAGONA

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Més informació2 DE DICIEMBRE 19, 00 a 21,00 HORAS

CONFERENCIA PRESENTACION FEDERACION ECOM TARRAGONA Y SINDROME POSTPOLIO

Para los que no puedan venir os copio el enlace con los videos que el compañero Marco hizo en su visita a la Exposicion, un excelente trabajo.
http://www.youtube.com/watch?v=WuVDIfZYOLc

En mi blog podeis leer motivos Exposicion y Conferencia
http://postpoliotarragona.blogspot.com/

dimarts, 26 d’octubre del 2010

DESIG DE RES

                                                              
I llavors no et coneixiea
ni sabia on era ni qui era
ni on estava ni quan estava
ni tenia cap desig i estava sorprès
i seré alhora
Mai de la vida havia estat tant despreocupat
com si tot el feix de paperassa caducada que arrastellava per viure
de sobte s'hagués desprès deixat anar endarrere 
en aquell, no-espai sense temps ni hora ni record ni jo ni tu
ni els altres ni la casa ni ell ni ella
sense pare ni mare ni germans ni cosins
ni amors ni xocolata ni diners
ni la Polio ni rellotges ni el Zitröen
ni la guitarra Picado ni les cançons ni els poemes
ni l'estudi ni la Mackie 24/8 ni el micròfon de vàlvules deThoman
ni el teclat midi ni cap melodia ni cap so ni cap paraula
Jo vull amiga meva la meva amor mes clara
tornar-hi per quedar-m'hi
No havia estat tant joiosament sorprès i tranquil
Dues hores, per a tu, vint minuts per a mi
ni temps ni cap lloc  ni memòria  ni desig de res
desig de res
                                                                                              
                                                                                                A Bernardo Betolucci
Miquel Àngel Tena - Rúbies 26 d'Octube de 2010

dimarts, 19 d’octubre del 2010

MIRA QUE LI TINC MANIA AL PAIO AQUEST, HE? SERA QUE PER A MI ES UN DELS CANTANTS QUE M'HA INFLUÏT MÉS ELS ÚLTIMS DEU ANYS

16/03/2009

Alain Bashung (1947 - 2009)

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« Emotions censurées j’en ai plein le container
J’m'accroche aux cendriers m’arrange pas les maxillaires
Section rythmique section d’combat effets secondaires
C’est quelles séquelles c’est tout c’qui m’reste de caractère
Tête brulée j’ai plus qu’à m’ouvrir le canadair
N’essayez pas d’m'éteindre j’m'incendie volontaire
A l’analyse il r’sortirait que j’suis pas d’équerre
Vol de nuit sur l’Antarctique j’attends la prochaine guerre
Jamais d’escale jamais d’contact avec l’ordinaire
Perdu la boussole le compas erreurs volontaires
Frôler des pylônes des canyons frôler l’éphémère
Si tu touches si tu t’craches  tu rentr’ dans le légendaire
Réalité réalités punition exemplaire
Si c’est pour jouer les fugitifs moi j’suis volontaire
Volontaire
»

De sa belle mort


«Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble…» : Ainsi saluait Bashung, en 2003, récitant Villon dans une «Anthologie de la poésie française» bien étrange à réécouter à présent.

La mort qui «ne surprend point le sage» («Il est toujours prêt à partir») n’a pas été chienne avec l’ami Bashung, elle lui a offert trente ans de sursis, de carrière unique ; et à nous 30 glorieuses de compagnonnage binaire, de Libération chanté.

De Gaby 79 au saut 2009, le quotidien de Sartre et le rock de Bashung ne se quittent pas. A un point d’intimité fusionnel. La petite chanson du réveil et la berceuse du soir, l’air du spleen léger, corps et âme, guerre et paix, entre Gainsbourg et Faithfull, c’est l’ami Bashung.

Cœur solitaire à gauche, charmeur, fumeur alcoolo sans feu ni lieu, rêveur kamikaze comme nous mieux que nous, il aura fait notre époque à coups d’airs du temps. De Bijou, bijou à Osez Joséphine, de Ma Petite Entreprise en What’s In A Bird, de C’est comment qu’on freine à Lavabo ou le Chat, de Madame rêve à Reviens va-t’en, sans trêve, tout de lui nous parlait, le journal disait tout de lui.
Touche pas à mon pote, c’était lui, bien sûr textuellement, immigré de l’intérieur, enfant prolo naturel de père kabyle et mère bretonne élevé en Alsace comme bâtard par un beau-père boulanger, dans la rumeur en écho des bombardements de la dernière ; lui, portant keffieh au cou à la Gaza, plastronnant légitimement, en «brigand» d’opérette : «Je serai toujours cet étranger / Au regard sombre / Un rebelle dans vos villes de contraste…» Vedette de notre commémo discographique 68-88 L’album de nos 20 ans, il illustrait encore notre Spécial Libé 30 ans, très emblématiquement déjà, venant faire la retape «live» sur les Champs-Elysées à notre mémorial ; encore et toujours de toutes nos «opérations», crises, cycles, passions, porte-voix et emblème parfaits. Et vice versa. Pour le typer, un article le sacrait «la Force tranquille du rock français», par référence irrévérente à son pendant pharaonique Mitterrand ; le titre lui reste comme de bien entendu. Et l’intéressé, en une autre occasion, nous confiait une nuit que c’était à la lecture de nos articles sur lui qu’il se comprenait, et sa musique. Complexe connivence.

Pas une de ses sorties, qui ne nous ait ainsi trouvés mobilisés, au fil des âges, pas un album de Bashung qui ne rejoigne au fur et à mesure notre fond, qui ne nous identifie, générationnellement, culturellement - cahin-caha. Un peu pionnier, immémorial, adoubé par Gene Vincent sur les bases de l’Otan 1963, un peu décadent bowien, manouche punk, chaînon manquant rêvé entre Johnny (qu’il invoquait en «Excuse-moi partenaire» et qui reprit Vertige de l’amour), entre Ferré et Cure, new wave, pré-techno robotique, cet esthète acteur transformiste nous aura vivifiés sans répit, inspirés et aspirés.

Jusqu’à la dernière leçon de style du pas sans faux pas. Saisi au vif il y un an et demi, Bashung nous présente son cancer comme un SDF et le traite dignement, en disque, scène, tournée de rappels, en ultime échange de bons procédés. Communion profane, sans pathos, sans relâchement stylistique. Dandysme oblige («obligation d’incertitude»).L’expérience consommée, reste à écouter l’ami Libé amoureux de Baby Blue conclure, avec le voyou Villon des Frères humains qui après nous vivez, de quelque au-delà binaire : «Adieu chers compagnons, adieu, mes chers amis / Je m’en vais le premier vous préparer la place.»
Bayon

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